« Les filles sont encore plus agressives que les garçons en ligne ». VRAI ou FAUX ?

VRAI et FAUX !

Les agresseurs sont plus souvent des garçons, seuls ou en groupe. Cependant l’enquête réalisée par le Centre Hubertine Auclert et l'OUIEP montre que dans une moindre proportion les filles peuvent aussi être des agresseuses, plus souvent en groupe. Cette réalité est souvent mal interprétée par les adultes, qui y voient le signe d’un manque de solidarité des filles entre elles, comme si les filles devaient former un groupe homogène d’une part  ; et qui sont souvent choqué·es de l’agressivité que les filles peuvent manifester, alors que la même attitude sera plus facilement tolérée venant d’un garçon.

Filles et garçons évoluent dans une société sexiste, où les normes de genre sont très codifiées notamment au moment de l’entrée dans la sexualité. Ils et elles contribuent à la perpétuation de ce système. La transgression de ces normes expose à des violences  : les filles en particulier peuvent adopter des stratégies de protection, qui vont les conduire par exemple à diffuser ou contribuer à diffuser des rumeurs en ligne, afin de ne pas en être elles-mêmes la cible. La prévention passe donc par des actions sur l’égalité en direction des filles et des garçons.

  Aller plus loin  :  En savoir plus sur la mécanique sexiste dans les cyberviolences  ; consulter les ressources pédagogiques spécifiques pour aborder ces questions avec les jeunes ; consulter des associations spécialisées pour mettre en place un projet.