« Les violences en ligne sont moins graves que les violences « réelles.» VRAI ou FAUX ?

FAUX !

D’après l’enquête réalisée par le Centre Hubertine Auclert et l'OUIEP, les conséquences des cyberviolences à caractère sexiste et sexuel sont importantes, y compris s’il ne s’agit que d’un fait unique comme l’envoi d’une photo sans le consentement.  De plus, les violences en ligne et hors ligne sont imbriquées. Elles s’alimentent, se complètent et se renforcent : une insulte, un commentaire, une publication peuvent commencer en ligne et se poursuivre à la récréation (ou inversement) aggravant la situation de harcèlement en ne laissant aucun répit aux jeunes victimes (24h/24, 7j/7). Les conséquences sont multiples  : psychologiques, mais aussi dans la sphère scolaire (mise à l’écart, perte de capacité de concentration, peur de venir à l’école, etc.). Elles provoquant exclusion et rupture de relations dans la sphère sociale (amicales et amoureuses). 

  Aller plus loin  : Consulter les résultats de l’enquête réalisée par le Centre Hubertine Auclert et l'OUIEP.