Outils pour des animations de prévention auprès des élèves

  • Niveau primaire

  « Laisse les filles  ! »,  Les petits citoyens, Novembre 2013. Dessin animé permettant d’aborder la question des relations filles/garçons et de l’importance de respecter le corps de l’autre.

  «  Prix Non au Harcèlement 2019 - prix spécial cyberharcèlement  », réalisé par les élèves de l'école primaire Frédéric Mistral de Lyon, académie de Lyon. 
 

  • Niveau collège/lycée

  «  Stop cybersexisme  », Centre Hubertine Auclert et MédiaTV, 2016.  Permet d’aborder la diffusion de photo intime sans consentement, en mettant en avant la rupture de confiance, les conséquences de la diffusion de photo intime et la pression des pair-e-s dans ces phénomènes de cybersexisme.

   « Les photos, c'est perso, partager c'est harceler », Ministère de l'Education Nationale, 2018.

  « Non au harcèlement - Liker c’est déjà harceler »,  Ministère de l’Education Nationale, 2016. Ce spot aborde la responsabilité des relayeurs et relayeuses qui commentent ou «  like  » (aiment) des contenus insultants sans se rendre compte des conséquences pour la personne visée.

  «   Cyberviolences dans le contexte de relation intime  », Laboratoire d'études sur la sexualité et la violence de l'UQAM, 2022. Capsules vidéos de sensibilisation sur différents sujets : les dick pics, la géolocalisation, la création de faux comptes, l'utilisation des technologies dans le cadre du couple, etc. 

«   Camille »,  réalisé et écrit par les élèves et étudiant·es du LISA (Lycée de l'Image et du Son d'Angoulème)  dans le cadre de l'action de prévention Sexualité et numérique menée par Ovidie et l'Observatoire de la Parentalité et de l'Education Numérique (OPEN),  2019.

  «  Ensemble contre le cybersexisme  », Matilda, date inconnue. Thématique du cybersexisme à travers un exemple, et permet de comprendre les conséquences et voir comment agir en tant que témoins

  «  Beautiful Boobs  », Matilda, date inconnue.  Permet d’aborder les enjeux autour de l’hypersexualisation du corps des femmes, et du droit à disposer de son corps y compris en ligne.

  « Sarah », court métrage, Terminale du Lycée Ravel (Paris) et Pascale Diez, 2015. Permet d’aborder les cyberviolences sexistes en ligne et lien avec les violences sexuelles. Attention  : le visionnage de cette oeuvre nécessite un accompagnement et une prévention autour des questions d'automutilation et de suicide.

  «  Revenge Porn  : Témoignage d’une victime », Rad Radio Canada, 2017. Permet d’aborder les démarches à engager face à une situation de photos intimes diffusée sans consentement (police). 

«   J'ai compris  »,  Buzzons contre le sexisme, 2017.  1er prix catégorie 8-14 ans de la Saison 6 du concours Buzzons contre le sexisme où Jennifer, aujourd'hui jeune adulte, raconte lors d’une interview un épisode de sa vie de collégienne.

  «  On nous lit nos (méchants) commentaires  », Rose Carpet 2015. Des fans lisent les commentaires méchants laissés à des youtubeur-se-s. Permet d’aborder les conséquences des insultes en ligne et leur impact.

Bates, Laura. La rumeur qui me suit. Casterman, 2020.

Bousquet, Charlotte. Barricades. Gulf Stream éditeur, 2018.

Witek, Jo. Mauvaise connexion, Talents Hauts, 2012.

     «  Revenge   »,  série réalisée par Bulté Jérémy et Aguirre Sylvie, France TV Slash, 2021, Web. 5 épisodes de 12 minutes.

  Skam France, série réalisée par Shirley Monsarrat, France TV Slash, 2018. Série adaptée de la série norvégienne Skam (créée par Julie Andem). La série suit une bande de lycéen·nes à Paris. L'épisode 11 de la saison 2 porte sur la menace de diffusion de contenus intimes sans le consentement et rappel le cadre légal sur le sujet. 

  Sex Education, série, Laurie Nunn pour Netflix, Royaume-Uni, 2019. Série mettant en scène deux adolescents qui conseillent les élèves de leur lycée sur des questions de sexualité, créant une sortie cabinet de sexologie. L'épisode 5 de la saison 1 traite du partage de photo intime sans consentement. Il montre notamment le body-shaming de la victime. (Plutôt adapté au niveau lycée ou fin de collège)

  A genoux les gars, Antoine Desrosières, 2018. Film sur l'entrée en sexualité de deux soeurs, traitant notamment de viol, harcèlement et diffusion d'images de viol.

  13 reasons why, série, Brian Yorkey pour Netflix, Etats-Unis, 2017. Série sur le harcèlement et cyberharcèlement sexuel dans un lycée subi par une jeune fille (17 ans) qui se suicide et a préparé des cassettes à remettre à chacun de ses agresseurs actifs ou passifs. Attention  : le visionnage de cette oeuvre nécessite un accompagnement et une prévention autour des questions d'automutilation et de suicide.

« Chute libre  » (saison 3, épisode 1) Black Mirror, série, Joe Wright pour Netflix, Royaume-Uni, 2016. Cet épisode de Black Mirror montre une société régie par la popularité et la notation des personnes. Il offre ainsi une réflexion sur la réputation (en ligne et hors ligne). (Plutôt adapté au niveau lycée)

  « C’est gratuit pour les filles », moyen métrage, Marie Amachoukeli et Claire Burger avec Angélique Litzenburger, Pyramide Distribution, 2009. Comment la vie de deux adolescentes bascule après qu’une vidéo intime de l’une d’elle devient virale sans son consentement.

  « Les yeux fermés  », LAPS/équipe du matin, 2018. Théâtre forum qui permet d'aborder la question du cyberharcèlement sexiste : les relations filles-garçons, la confiance, le rôle de chacun·e, à qui en parler…

  « Ondes de choc  », Entrées de jeu, 2017. Un débat théâtral de prévention du cybersexisme, crée en collaboration avec le Centre Hubertine Auclert. 

  «  Stop la Violence  », jeu vidéo (« serious game »),  Tralalère et la MAE. Aborde les violences à l’école, dont une partie concerne le cybersexisme (volet « les rumeurs »).

  «  Share the party », CNIL, 2012. Cycle de vidéos interactives, met au centre de la réflexion la responsabilité de celui/celle qui décide de publier une photo volée.

  «  Je suis un vrai mec, j’insulte les filles par sms, euh en face j’ai trop peur  », L’Actu, 28 octobre 2016, n°5115 (dès 14 ans).

 « Le sexting   », BD, PointDeContact.net, 2016. Mise en situation d’un sexting entre une jeune fille et son petit-copain qui vire au avec une fiche «  réflexe  ».

 «  Violences virtuelles pour conséquences trop réelles  », Mr Q, BD courte, Février 2016. Permet d’aborder la question des insultes anonymes en ligne quand on est visible et active, leurs conséquences et la résilience des victimes.

 Bousquet Charlotte et Jaypee. Barricades, Gulf Stream éditeur, 2018. 

 Lucie Ronfaut-Hazard et Mirion Malle. Internet aussi, c'est la vraie vie ! Editions La ville brûle, 2022. 

  LicorneVsHaters, Respect Zone, 2016. La vidéo de présentation peut permettre de lancer la discussion et sensibiliser les jeunes sur la gravité des insultes en ligne.

  Série de trois affiches de sensibilisation : «   Ne partageons  pas la violence, signalons-la », «  Jugez ça sert à rien, passe ton chemin  » , «   Les réseaux sociaux doivent divertir, pas faire souffrir » , Dans le genre égales,  2017.  Réalisée dans le cadre d'ateliers pluridisciplinaires de promotion de l'égalité femmes-hommes.
 

  • Niveau fin lycée/jeunes adulte​​​​​​s

Nieminen Emmi, Vehkoo Johanna et Kinnunen Kirsi. L'Internet de la haine. Cambourakis, 207.

  « Traçons les limites, in Traçons les limites, Action ontarienne contre la violence faite aux femmes, 2014. Partage de vidéos intimes, rôle des témoins, fin alternative.

« Je suis nue », Alexandra Mignien, 2019. Court-métrage montrant les conséquences psychologiques que peut avoir le partage de photo intimes sans consentement : la victime se sent alors nue, dans la rue, au travail, en soirée.

  (en anglais, sous-titré) « Audrie and Daisy », documentaire, Bonni Cohen et Jon Shenk, 2015. Ce documentaire traite des viols et agressions sexuelles, filmées et relayées via les réseaux sociaux et qui restent le plus souvent impunies